Les neurosciences au service de vos webinars

Le cerveau humain est quelque chose d’extrêmement complexe, et son fonctionnement profond reste à ce jour un mystère à percer. Nous connaissons en effet son activité en surface, mais continuons d’essayer de comprendre comment s’organisent les rouages de cette machine en activité perpétuelle.

Dans cette étude, des chercheurs ont essayé de comprendre comment il réagissait à des stimulis, quand est-ce que nos cerveaux fonctionnent de manière asynchrone, et quand ils travaillent à l’unisson ? Répondre à cette question est crucial pour trouver des synergies, et le résultat peut vous être utile à chaque fois que vous chercherez à réaliser une prestation orale.

Les hémisphères du cerveau

Pour commencer, il faut savoir que votre cerveau à deux hémisphères qui travaillent. Lorsque vous faites une présentation, vous avez pour mission de parler à ces 2 hémisphères pour marquer votre audience durablement. Vous apprendre donc que dans votre conférence, vous avez besoin de parler à l’hémisphère gauche :

  • Statistiques
  • Graphiques
  • Démonstrations
  • Faits concrets

Dans cette section, il faut que soyez capables d’implanter des faits, avec parcimonie car vous ne devez pas noyer la section pragmatique du cerveau. Soyez concis et sélectifs dans l’information que vous transmettez.

L’hémisphère droit, quant à lui, aime se nourrir d’émotions :

  • Histoires
  • Jeux
  • Surprises
  • Interactions
  • Humour

Ces deux sections ont chacune un intérêt lorsque vous prenez la parole. Si vous arrivez à parler aux 2 hémisphères des cerveaux de votre audience, vous augmentez considérablement les chances de réussir à rester dans son esprit.

Parler au pragmatisme

Lorsque l’on fait un webinar, on vient démontrer son expertise, éduquer son audience. La meilleure manière d’apprendre est d’arriver avec des concepts, de les transmettre, de les mettre en lumière avec des statistiques, des chiffres clés, des graphiques. Cette section, est primordiale car elle permet de donner corps à votre expertise, non pas pour justifier votre statut, mais pour prouver qu’elle est bien réelle.

Autrement dit vous ne prouvez pas que vous êtes le meilleur pour répondre à un besoin, mais vous montrez que vous avez développé un savoir, et le transmettez à votre audience.

Cette section qui est souvent la seule ciblée dans le webinar est pourtant celle qui provoque une saturation le plus rapidement. Sa faculté de concentration est faible, une vingtaine de minutes tout au plus.

En moyenne, c’est aussi celle qui se ferme le plus vite à l’information : elle ne retient pas plus de 5 idées nouvelles dans une journée. Autrement dit, lorsque vous lui parler, il vaut mieux chosir avec parcimonie les informations transmises et les développer – qu’en proposer une grande panoplie que vous survolez.

Néanmoins, c’est aussi l’hémisphère sur lequel il est le plus compliqué d’être certain de son impact. En effet, lorsqu’on étudie l’activité cérébrale de plusieurs cerveaux face à une même présentation classique, on se rend compte que les participants réagissent de manière asynchrone à l’information qu’ils reçoivent : en fonction de leur sensibilité, de leur recherche, de leur faculté de concentration. 

Elle est pourtant nécessaire, mais pour marquer votre audience, il faut aussi éveiller l’autre hémisphère.

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Parler à la créativité

Vous aurez probablement noté que lorsque vous êtes captivé par un film, vous pouvez rester concentré des heures durant. C’est votre hémisphère droit qui prend le contrôle, celui qui nourrit votre empathie, celui qui se fatigue lentement, celui qui se connecte avec celui ou ceux qui racontent.
Lors d’une présentation, le phénomène est semblable. Dans un webinar, vous pouvez faire appel au storytelling, c’est à dire le fait de raconter une histoire personnelle ou que vous connaissez, à votre audience. L’objectif ? Mettre en lumière les enjeux, les difficultés, la réussite ou l’échec. En somme, dans le cas d’une entreprise, créer l’adhésion en expliquant sa vocation, sa mission, la naissance d’une idée, le constat d’un besoin à combler…etc. Autant de raison de justifier votre position d’expert : car votre histoire vous a poussé à le devenir.
Le cerveau humain réagit très bien à ce qui provoque de l’émotion, c’est très souvent le cas pour une histoire, mais cela fonctionne aussi avec l’effet de surprise, le jeu, la discussion, l’humour : lorsqu’ils sont bien utilisés, les cerveaux se mettent à fonctionner à l’unisson.
Ci-dessous, les réactions d’une audience à 2 histoires. Une “personnelle”, l’autre “générale”. Dans les 2 cas, vous noterez que l’activité du cerveau est synchrone chez les patients observés.

Ces graphiques signifient donc que vous avez 2 possibilités dans la webconférence : proposer des moments qui auront la même répercussion chez tous vos participants, et, d’autres où vous allez les toucher en fonction de leurs sensibilités personnelles. Dans tous les cas, l’hémisphère droit permet de proposer des moments plus faciles à mémoriser.
Par ailleurs, le but dans une conférence est d’engager vos audiences, c’est à dire les amener à vous comprendre et tisser un lien avec vous. En webinar, l’interaction est un moyen idoine pour créer ce lien. Le storytelling est un autre, pour la bonne et simple raison que comme une transmission, celui qui raconte une histoire et celui qui l’écoute vivent la même chose durant ce moment.

Comprendre le mécanisme du cerveau humain permet de comprendre comment orienter une prestation orale, et un webinar. Les neurosciences nous apprennent et continuent à nous apprendre – et pour vous qui souhaitez lier avec votre audience, prenez en compte son fonctionnement pour créer des contenus engageants.

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