Du SEO au Digital Knowledge Management

Vous avez fait du SEO une priorité dans votre société en nommant un responsable SEO, en lui donnant les moyens et notamment des équipes pour accroître la présence de votre marque et des thématiques qui l’entoure sur le web. Votre objectif était de conquérir les moteurs de recherche et d’imposer votre présence sur Google et les réseaux sociaux. L’objectif de la pratique reste toujours le même, utiliser ses ressources pour accroître le référencement organique de ses sites internet.

Mais le rôle du responsable SEO pourrait bientôt ne plus suffire. Pourquoi ? Car son champ d’action est désormais trop limitatif au vu de la hausse de la densité concurentielle qui souhaite s’imposer sur la toile. Ceci, loin d’être une insulte à la tâche des équipes, revient plutôt à une invitation à accroître son prisme, ses attributions pour s’armer dans cette bataille. D’ailleurs, quelles sont les attributions génériques du responsable SEO ?

  •  La définition et recherche des thématiques & mots clés à développer
  • Choisit les types de contenus à créer (articles de blogs, interview, vidéos, listes, etc.) et conseille sur les thèmes à couvrir
  • Le travail opérationnel SEO (données structurées, structure des URL, suggestions de modifications dans le code, etc.)
  • Tout ce qui concerne l’orientation “mobile-friendly”, les améliorations en terme de sécurité.
  • La veille sur toutes les évolutions d’algorithmes qui vont affecter le référencement de l’entreprise
  • Les améliorations visant à améliorer la vitesse d’affichage des pages

Si ces missions ont permis et permettent de faire des miracles, cela pourrait être de plus en plus compliqué avec cette simple conception “déconnectée” du reste de l’entreprise que l’on a aujourd’hui pour cette fonction.

C’est alors que la notion de Digital Knowledge Management (DKM) apparaît. Mais où se situent les différences et les attributions ?

Qu’est-ce que le Digital Knowledge Management ?

Le digital knowledge management (traduction, donc : Gestion du savoir digital) réclame des entreprises une nouvelle transversalité dans le marketing digital. Fini le responsable SEO esseulé dans son approche, le Digital Knowledge Manager quant à lui doit mobiliser les ressources internes en faisant le lien entre les différents services, pour tirer le maximum de données et de contenus. Son rôle, en définitive est de faire correspondre les services pour en tirer l’essence. Il doit organiser l’obtention de la donnée, la rédaction et les choix de tous contenus émanant de la société.

En comparaison, quelles sont les missions du digital knowledge manager ?

  • Rassembler toutes les données de l’entreprise : de son adresse, aux biographies de ses employés, aux contenus en tout genre (vidéos, infographies, livres blancs, webinars…etc), en passant par ses noms de domaine, interviews, présence dans les médias, etc.
  • Collaborer avec les équipes de l’ensemble de la société sur toutes les campagnes qu’elles pourraient réaliser afin de saisir d’éventuelles opportunités et apporter le soutien d’équipes plus spécialisées.
  • Mettre à jour l’entreprise sur les dernières technologies pour optimiser leurs activités et mener à bien leurs missions
  • Aligner les objectifs des équipes entre elles

Plus qu’une personne possédant une réelle “expertise technique”, il doit aussi avoir une véritable faculté à réaliser une veille technologique sur les services de l’entreprise, veiller à accroître l’efficacité globale de l’entreprise et fluidifier les actions entre les différents services pour construire une réelle expérience client.

Le Digital Knowledge management, l’unification

Outre ces fonctions, il faut comprendre aussi que le DKM aura pour mission d’unifier les différentes fonctions du marketing digital. Il ne doit pas uniquement se concentrer sur des optimisations, des mots clés, mais aussi pouvoir jouer un rôle dans la stratégie générale. La relation avec les médias, les partenariats avec d’autres sociétés, notamment pour des contenus. De même, si la société décide de faire appel à des sources d’acquisition externe, par exemple dans le cadre d’acquisition de contacts, il faut que le DKM puisse valider la compatibilité des opportunités dans l’ensemble de sa stratégie. Enfin, Le contenu de la société, évidemment, il doit pouvoir influencer les choix de sujets pour que cela nourisse la stratégie SEO.

Un exemple intéressant de ce manque de transversalité actuel que peuvent rencontrer les responsables SEO ?

Souvent, lorsqu’il s’agit de mettre en place une stratégie de paiement au clic (entendez adwords), il n’est pas consulté car ce n’est pas à sa charge. Ce qui est contradictoire puisque c’est une forme de référencement, que son travail est lié à la recherche de mots clés et que cela représente par ailleurs une opportunité en terme de SEO ! C’est en cela que la prise de pouvoir du Digital Knowledge Management représente une opportunité réelle, particulièrement sur le plan du référencement, aussi contradictoire que cela puisse paraître en premier lieu.

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